Couverture de L’histoire d’Erika

L’histoire d’Erika

AUTEURE : Ruth Vander Zee
ILLUSTRATEUR : Roberto Innocenti

TRADUCTRICE : Christiane Duchesne
À partir de 8 ans
24 pages

Une femme raconte comment elle a été lancée hors d’un train en route vers un camp de la mort nazi en 1944, comment elle a été élevée par quelqu’un qui a risqué sa propre vie pour elle et comment elle a trouvé une certaine paix au sein de sa propre famille.

Déjà publié sous le titre L’Étoile d’Erika il y a des années, D’eux jugeait important de faire revivre ce grand livre avec un tout nouveau graphisme et une toute nouvelle traduction de Christiane Duchesne.

Thématiques : Holocauste, guerre, famille, amour, abandon, solidarité.

Renseignements supplémentaires

  • ISBN 978-2-924645-09-3
  • Distribué au Canada par dimedia.com et en Europe par Harmonia Mundi Livre
18,95 $

✮✮✮✮✮ « Née pendant la Deuxième Guerre mondiale, la narratrice nous raconte comment, grâce à un geste de ses parents, elle a échappé à la déportation. Lancée du train qui la menait vers les camps de la mort, elle a eu la chance d’être recueillie par une personne bienveillante. Cette œuvre, c’est toute l’horreur de la guerre, mais en même temps la force de l’espoir et de l’entraide. Un texte touchant — reprenant notamment toutes les questions de la narratrice sur le choix de ses parents — accompagné d’illustrations réalistes, principalement en noir et blanc, qui représentent avec pudeur la cruauté de la déportation. Une ode à la résilience, à lire dans un devoir de mémoire, pour que plus jamais cela ne se reproduise. »

Marie Dupin de St-André, Le Pollen

« Un livre « coup de coeur » à vous procurer dès maintenant! »

Julie Robert, J'enseigne avec la littérature jeunesse

Un album qui nous sert la poitrine dès les premières lignes. J’ai lu quasiment la totalité du récit en apnée. Ce récit nous montre toute l’horreur de cette guerre mais aussi l’amour, l’entraide et la solidarité. Je suis bouleversée à chaque fois que je lis un témoignage de cette seconde guerre mondiale, j’ai une collection innombrable d’albums et romans mais je pense que cette histoire fait partie de celles que je n’oublierai jamais. À lire dans un devoir de mémoire, pour ne jamais oublier.

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Les illustrations sont classiques mais très fines dans les détails. C'est surtout l'histoire qui est prenante. Le parcours d'Erika ne laissera aucun lecteur indifférent. C'est un très bel album, émouvant, pour parler de la Shoah avec les enfants. L'éditeur indique à partir de 8 ans mais c'est un album qui peut trouver toute sa place dans un CDI de collège. 

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Ce sont les larmes aux yeux que je rédige cette chronique pour vous parler de cette œuvre. Parce que oui, c'est album en est une. Il évoque l'holocauste et la déportation avec tant de pudeur et de respect pour toutes ces êtres humains dont la vie a été arrachée. J'en suis encore toute bouleversée au moment où je vous écris ces mots. Le texte est accompagné d'illustrations réalistes, principalement en noir et blanc avec quelques touches de couleurs choisies de ma manière subtile, qui m'ont évoquées l'esthétisme du film "La liste de Schindler" de Steven Spielberg. Quand je vois l'illustration de ce bébé dans son lange rose jeté hors du wagon, je pense à cette petite fille au manteau rouge qui n'a pas eu cette chance. Quand je pense à ce bébé, devenue jeune fille, puis femme, épouse et mère, je pense à cet élan de tolérance et à la famille qui l'a recueillie au péril de sa vie. Véritable ode à la résilience, à l'amour face à la cruauté, à la solidarité face à la guerre, ce livre poignant et bouleversant est à lire et à relire, dans un devoir de mémoire, pour se souvenir, pour que plus jamais cela ne se reproduise. Plus jamais.

Au-terrier-d’anita https://www.instagram.com/p/CT5MIo9K_lY/

Malgré le fait d’être très peu illustré, l’album « L’histoire d’Erika » parue aux Editions d’Eux est chargé en émotions et cela, dès la couverture. L’auteure, Ruth Vander Zee, et l’illustrateur, Roberto Innocenti, rendent hommage aux six millions de Juifs tués durant la Seconde Guerre mondiale. La narratrice semble en savoir très peu sur son passé : elle ignore sa date de naissance, si elle est fille unique et même le nom qu’on lui a donné. Tout au long du récit, elle se demande ce qu’ont éprouvé les personnes dans le train, combien de temps le voyage a-t-il duré, comment se comportaient ses parents, etc. L’histoire se termine plus ou moins bien pour elle et même si l’on a tendance à deviner le sort réservé aux siens, aucun détail ne nous est fourni. Un album prenant qui peut aisément s’employer comme document de travail en milieu scolaire.

https://commedansunlivre.fr/2021/09/24/lhistoire-derika/

Le texte, au vocabulaire riche, est bouleversant. Très poétique, il réussit le difficile pari de traduire une réalité, celle de l’Holocauste, tout en la rendant accessible à de jeunes lecteurs. Le point de vue choisi est intéressant car la narratrice n’a aucun souvenir de ce qu’elle a vécu, ce qui permet une mise à distance de l’horreur des faits sans pour autant les minimiser. Les illustrations, très délicates, sont majoritairement composées dans les tons de gris. Précises, elles vont à l’essentiel sans jamais montrer les visages des personnages. Une grande force dramatique et poétique s’en dégage. La dernière double page, sans texte et colorée, fait triompher la vie sur la mort, la vie de cet enfant miraculé, qui a pu et su, grâce à une immense solidarité, se reconstruire pour s’inscrire à nouveau dans une histoire de famille. Voici un album très réussi pour aborder cette difficile et tragique période de la Seconde Guerre mondiale. Un album beau et nécessaire.

Cécile De Ram 27/09/2021 https://www.encres-vagabondes.com/magazine7/vander_zee.htm

Il est des histoires qui, dès le début, nous happent tant elles sont bien écrites. Il est des histoires qui, on le sait, sauront nous toucher. L'histoire d'Erika est de celles-là. C'est fort, c'est beau. Les illustrations le sont tout autant. L'album est poignant et saura toucher les écoliers comme les adultes. C'est un album comme je les aime qui se prête à des sujets d'ecriture: faire écrire une lettre qui se retrouvera sur le bébé, de cette mère, de ce père qui ont été poussés à abandonner leur bébé, reecrire l'histoire du point de vue des parents, ... Forcément, je n'ai pu éviter de faire le rapprochement avec le conte de Jean-Claude Grumberg, La plus précieuse des marchandises, récit tragique également. Deux héroïnes, deux bébés, deux innocents parmi les milliers d'autres. Assurément, voici des écrits qui sauront trouver une voix auprès de nos élèves, de nos enfants, de nos proches en lecture offerte et, par la littérature, nous assurer que plus jamais cela ne puisse se reproduire.

La boîte de Pandore https://www.instagram.com/p/CUK_A2PqYf_/

Cet album est un véritable bijou. Aussi beau que bouleversant. Les illustrations en noir et blanc sont d’un réalisme époustouflant, j’ai eu l’impression de regarder des photos d’époque. Le texte est sobre, épuré mais puissant. Une histoire qui met en lumière l’horreur de la déportation, les familles séparées, mais elle prouve que même dans les pires moments, l’amour et l’espoir sont toujours présents. Le courage de cette mère, la force de son amour pour réussir à abandonner son bébé dans l’espoir de lui donner une chance de vivre. J’ai été infiniment touchée et bouleversée par ce texte et ces dessins, par cette histoire.  Il est plus que nécessaire et important de faire vivre le devoir de mémoire. Pour que ces atrocités ne se reproduisent jamais. Jamais. Un livre qu’il faut montrer et expliquer à nos enfants pour que ces sombres pans de l’Histoire restent dans le passé, dans les mémoires, mais ne se réitèrent jamais.

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Un album qui m’a énormément touché… effectivement cette histoire est bouleversante autant que magnifique J’ai par contre trouvé l’album trop court j’aurai aimé en avoir plus. En plus les illustrations qui accompagnent le texte sont très bien faites et surtout très réaliste ! Le texte est vraiment accessible aux plus jeunes et c’est donc pour cela que je vous le recommande vivement . Ce texte entretient l’importance de se souvenir et de transmettre aux plus jeunes l’horreur que des millions de personnes ont vécues…. Et c’est vraiment un point que je tenais à souligner !

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Il y a des livres comme ça, qui n'en font pas trop et qui mettent une grande claque. C'est le cas de L'histoire d’Erika. On ne peut faire plus pudique que cet album. Dans son texte comme ses illustrations, l'horreur n'est jamais montrée. Et pourtant, quoi de plus poignant que ce landau abandonné sur le quai de la gare ? Que ces enfants blottis contre les adultes ? Que ces étoiles jaunes, seules tâches de couleur dans ces dessins réalistes en noir et blanc ? On ne dit pas l'horreur et on ne dit pas non plus l'incroyable courage de ceux qui ont permis à d'autres de vivre. Une autre a nourri Erika, l'a vêtue, lui a permis de devenir une femme, une mère et même une grand-mère. Le Mal absolu et la bonté se côtoient dans ce court album... Les illustrations sont de véritables merveilles, pleines de subtilité et chargées en émotions. Elles disent tout ce que le texte laisse en suspens. Erika peut seulement imaginer ce qu'ont ressenti ses parents. Elle n'était qu'un bébé. Et si... Et si nous avions été ce nourrisson ? Ou cette mère ? Cette femme à qui on amène ce petit paquet rose ? La force de cet album, c'est la place laissée à celui ou celle qui le lit. Et il en devient profondément bouleversant. Un album merveilleux, à découvrir dès 8 ans, pour redonner toute son humanité à cette "page de l'Histoire".

https://demoisellesdechatillon.blogspot.com/2021/09/lhistoire-derika.html

Deux narratrices se succèdent dans l’histoire : la première raconte les circonstances dans lesquelles elle a rencontré Erika, puis c’est Erika qui raconte sa propre histoire, imaginant ce qu’ont pu ressentir et vivre ses parents dont elle n’a aucun souvenir, dont elle ne connait pas le nom, avant de prendre la décision de la jeter hors du train. Ce récit, tout en sobriété, est particulièrement émouvant dans la façon dont Erika tente de redonner vie à ses propres parents. Il y est donc question de résilience, mais aussi d’entraide et d’espoir dans la poursuite de la vie, à travers ses trois enfants. Les illustrations de Roberto Innocenti encadrent aussi le récit par deux planches en couleur, la première évoquant la tempête initiale qui permet la rencontre avec Erika, la dernière montrant une fillette regardant passer un train de marchandises. Entre les deux, des illustrations en bistre montrent le convoi, depuis la gare de départ jusqu’à l’arrivée dans un camp. Illustrations à la fois pudiques, car se refusant à montrant l’immontrable, mais aussi fortement symboliques et poignantes (on songe à ces deux plans montrant le berceau abandonné sur le quai de la gare) Un ouvrage pour ne pas oublier ce que fut l’holocauste, un ouvrage aussi sur la façon dont les survivants ont pu se reconstruire grâce à l’amour et à l’entraide.

http://www.lietje.fr/2021/09/30/lhistoire-derika/

Un album aux illustrations d’un réalisme saisissant, qui nous plonge au cœur de la période la plus sombre de notre histoire. Le récit prend la forme d’un témoignage, duquel s’échappent tous les questionnements de la femme qu’est devenue Erika. Qui étaient ses parents ? Avait-elle des frères et sœurs ? Que leur est-il arrivé ? Malgré l’absence totale d’indices sur ses origines, Erika tente de reconstruire une histoire qui aurait pu être la sienne, imaginant ce qui a poussé sa mère à l’abandonner ainsi, ce qui a été dit, si des larmes ont ou non été versées. Avoir eu la chance et la possibilité de grandir en dehors de l’atrocité des camps de la mort ne la rend pas moins sensible à l’histoire de son peuple, qu’elle essaie tant bien que mal de se réapproprier afin de parvenir à, peut-être, enfin savoir qui elle est. La cruauté des actes commis lors de la Seconde Guerre Mondiale ressort ainsi plus forte que jamais, à travers les yeux d’une femme pour qui la vie a pris une tournure radicalement différente de ce qu’elle aurait dû être.

https://lamareauxmots.com/seconde-guerre-mondiale-la-survie-en-dehors-des-camps/

Un titre absolument bouleversant. L’histoire d’Erika, bébé jeté d’un wagon d’un train en marche vers un camp de la mort. Un album tout en subtilité d’une grande puissance émotionnelle.

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Cet album poignant qui raconte la noirceur des hommes, la cruauté de la guerre, mais porte aussi l’espoir, l’amour et le courage, est superbement illustré et empli d’émotion. Une lecture bouleversante, que nous vous recommandons vivement.

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Ce livre essentiel te parle à la fois du meilleur et du pire des êtres humains.

Quelle histoire, Les actus, octobre 2021

On trouve ici une forme de résilience. La vie plus fort que tout, des racines recrées par la génération suivante et toujours en tête la mémoire de ce drame. Les illustrations de Roberto Innocenti sont comme à l’habitude belles et fortes semblant prendre sur l’instant les différents moments illustrés. Un bel album, court, efficace qui raconte quelque part plusieurs vies : celles brisées par l’holocauste et celle de ce bébé sorti de l’enfer par miracle pour continuer à vivre et reconstruire. Un album puissant et beau.

Jean-Luc http://librairiesandales.hautetfort.com/archive/2021/10/13/l-histoire-d-erika-6343159.html

Ce livre puissant, de format carré 26x26 cm, relié, de 24 pages, donne à voir in petto, sur sa couverture, le sujet dont il est question : l’holocauste. Le gris y est la couleur dominante, neutralisant les autres couleurs, le gris métallique, poussiéreux, décoloré, argenté – teinte connotée péjorativement, liée à la dépression atmosphérique, la tristesse, la « grisaille », la solitude, l’uniformité ; la cendre. L’on voit fichée sur les vêtements la pièce de tissu jaune décoloré en forme d’étoile de David, dispositif de discrimination et de marquage imposé par l’Allemagne nazie aux Juifs, marque d’infâmie. Pourtant, l’étoile à six branches est un symbole très ancien et à l’origine universel. Plusieurs populations l’avaient choisie comme emblème ou comme figure décorative, à cause de l’harmonie géométrique qu’elle suggérait, en Asie et plus tard, dans la péninsule arabique à travers les arts islamiques. Ici, l’étoile harmonieuse est devenue le symbole de la barbarie. R. Vander Zee rapporte l’histoire d’Erika, la rescapée, et son récit est servi par une langue manifeste et directe. Le texte, centré, est rédigé avec une typographie très soignée et une mise en page équilibrée. Les peintures, les lavis et le dessin de Roberto Innocenti renforcent l’impression de terreur de la déportation. Expliquer la Shoah aux enfants du XXIème siècle est nécessaire mais complexe. Entre les deux illustrations imposantes, remarquables, du début et de la fin de l’album, les barbelés, le chemin de fer, les wagons hideux, des bétaillères, transportent des innocents vers les camps d’extermination. Le peu de signes, l’aridité du fond du paysage lépreux, les molosses casqués, armés et l’absence de visages, ce peu disert est d’autant plus saisissant qu’il rend compte de la déportation. L’irreprésentable est « figuré » de façon très sobre, par l’image d’un camp de baraquements vide, sous la neige, desservi par le train de l’horreur – Auschwitz ou Mauthausen. Néanmoins, une petite chose humaine, rose, vient éclore sur le chemin des défunts, des disparus. Et cette frêle créature, c’est Erika, la seule qui ait conservé un visage.

Yasamina Mahdi http://www.lacauselitteraire.fr/l-histoire-d-erika-ruth-vander-zee-roberto-innocenti-par-yasmina-mahdi

Un texte qui coupe le souffle. La force d’évocation de ces illustrations. L’histoire d’Erika, absolument incroyable, est un album très fort pour aborder la Shoah. Le geste de cette mère, désespérée, éveille d’abord la stupeur… mais on comprend très vite les motivations de son acte. C’est un geste d’amour, une ultime tentative pour tenter de sauver la vie de son enfant. Les illustrations sont essentiellement en noir et blanc, sauf le lange du bébé, Erika. Cela fige ce moment essentiel, qui a permis à Erika d’exister. L’enfant est devenue adulte grâce à l’amour de ceux qui l’ont recueillie. Elle a reconstruit son histoire et a produit ses propres racines. Un album très émouvant, sur une incroyable miraculée. Une porte d’entrée pour faire comprendre aux enfants ce sombre pan de l’Histoire.

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Il y a des albums qui sont absolument nécessaires. Des histoires dont on ne saurait se passer, qu’il est indispensable de raconter L’histoire d’Erika est de celles là. Le récit est poignant et les illustrations ne l’adoucissent en rien. Aucune concession n’est faite à une quelconque romantisation de l’histoire. Oui, c’est dur. Oui, ça fait peur. Deux procédés tout de même rendent l’album supportable même aux lecteurs empathiques. D’une part l’histoire est enchâssée dans une autre, beaucoup plus anecdotique: celle de la rencontre entre l’autrice, Ruth Vander Zee et Erika, en 1995. D’autre part, le texte et l’image sont parfois totalement séparés. Les deux sont extrêmement touchants et il est plus simple pour le lecteur de gérer les émotions qu’ils suscitent en y étant confronté alternativement. Car chacune des illustrations a une très grande force évocatrice et, il faut l’avouer, on ne sort pas indemne de ce récit. C’est là une des qualités de la littérature, elle bouleverse sans fragiliser.

https://www.litterature-enfantine.fr/2021/11/02/lhistoire-derika/

Difficile de rester de marbre devant cette couverture tellement émouvante. L’album est poignant, c’est une histoire vraie racontée par l’autrice qui a réellement rencontré l’héroïne de cette histoire. Une histoire vraie donc, tragique et porteuse d’espoir. Il s’agit d’une magnifique réédition de « L’Étoile d’Erika » publié il y a quelques années. Ma maman et moi, avec notre regard d’adulte, l’avons trouvé un peu trop court. Nous aurions aimé en savoir plus sur Erika. Les illustrations sont sublimes, incroyablement réalistes, principalement en noir et blanc avec un effet photo ancienne, rehaussées de quelques touches de jaune et de rose. Elles retranscrivent à merveille la cruauté de la déportation. La pudeur est de mise, on n’y voit aucun visage et le silence nous enveloppe. La douceur et la bienveillance de la quête d’identité m’ont beaucoup touchées. Cette lecture m’émeut aux larmes à l’évocation de toutes ces victimes innocentes. Cette histoire se termine sur une note d’espoir et même si je ne l’ai pas lu à mon 7 ans que je juge encore trop jeune, je garde précieusement cet album pour lui lire en temps voulu, dans un devoir de mémoire afin que l’Histoire ne reproduise plus jamais cela !

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D’une sobriété et puissante vérité, ce récit se voit, en outre, magnifié par les illustrations réalistes et pudiques de Roberto Innocenti d’une telle minutie qu’on croit voir des photos d’époque et de sinistre mémoire. D’autant que le prix Hans Christian Andersen 2008, Nobel de littérature jeunesse, a chaque fois choisi un angle particulier, comme s’il te- nait l’objectif à bout de bras. Les éditions D’eux jugeaient important de rééditer L’étoile d’Erika (Milan, 2003). A raison. La version graphique et la nouvelle traduction de Christiane Duchesne aiguisent l’ode à la mémoire et à la résilience.

Jacqueline, Arts Libres, 27 octobre 2021

Entre 1933-1945, six millions de juifs ont été tués. Erika est une échappée par miracle de l'holocauste, grâce à sa mère. Un album bouleversant sur le destin poignant d'une mère et de sa fille. Le texte est bien écrit avec pudeur même si texte et illustrations ne sont pas correctement liés à mon goût. Les illustrations viennent en retard du texte, c'est dommage. C'était très intéressant de percevoir la réflexion sur l'identité et le sens de la vie représentés dans les illustrations... Les couleurs sombres laissent juste apparaître l'étoile jaune cousue. Sobre, juste, terrifiant et si sensible, ce récit est un précieux témoignage sur le thème délicat de la shoah. Une force et une originalité qui met en lumière un joli message d'espoir sur la vie et la victoire. Merci pour cette histoire émouvante et poignante !

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L’histoire vraie d’un bébé jeté d’un train qui roulait vers la mort dans un geste fou d’amour et d’espoir, racontée par celle qui est devenue Erika. Les images de Roberto Innocenti ont l’hyper réalisme de photos d’un sombre gris vert, la dernière page s’éclaire d’un peu de couleur et de multiples petites étoiles jaunes rythment les paragraphes du texte évoquant toutes les vies soufflées et toutes celles à venir aussi.

Sélections Arple 2021

La force de ce texte repose sur le style direct et sobre, où chaque mot est pesé, rien n’est superflu ou anecdotique ; les phrases sont courtes, centrées sur l’essentiel. Roberto Innocenti prend le relais pour reconstituer en images les scènes que ne décrit pas le texte. Ainsi cette file compacte d’adultes de tous âges, têtes baissées, dos voûtés, accompagnés d’enfants ; ils sont serrés dans leur manteau arborant une étoile jaune et portent à bout de bras des balluchons plus nombreux que des valises ; encadrés de soldats bottés, casqués, armés, ils gagnent un wagon dont on comprend à l’absence de fenêtres qu’il n’est pas destiné à des humains. Le regard du spectateur est d’abord focalisé sur cette file humaine par les deux lignes obliques que constituent d’une part la suite des wagons et d’autre part le bâtiment austère de la gare, mais le regard butte à l’avant plan sur une large barricade de planches et de barbelés qui à la hauteur des visages cache ceux-ci au profit d’un mot en grands caractères « Verboten ». Alors même qu’elles sont hyperréalistes, les illustrations de Roberto Innocenti partagent les mêmes qualités que le texte : respect, pudeur, sensibilité et sobriété. On soulignera de plus le choix des couleurs. Correspondant à l’atmosphère du contexte, l’ensemble est en noir, gris et blanc mis à part quelques détails significatifs de couleur claire. Si cette dernière image provoque notre effroi, la suivante crée un véritable choc : couleur rose de la couverture enveloppant, bien serré, le bébé que deux mains lâchent par une petite ouverture dans la paroi du wagon. Il y a dans cette couleur rose tout l’espoir, toute l’ouverture à la vie qu’offrent les deux mains qui s’éloignent avec le train. Par contraste, sont entièrement en couleurs les pleines pages du début – la rencontre de l’auteure et d’Erika en 1995 – et la dernière page où une fillette regarde au loin passer un train tandis qu’une personne fait sécher du linge près d’une maison de village, tranquille. J’avais découvert cette histoire en 2003 quand elle fut publiée par les éditions Milan sous le titre « L’étoile d’Erika », texte traduit par Emmanuelle Pingault. Je la retrouve publiée en 2017 par les éditions D’eux qui ont confié la traduction à Christiane Duchesne, choisi un papier mat et grisé, modifié certains découpages d’images, supprimé les bordures des illustrations au profit de pleines pages, élargissant ainsi le hors champs. La typographie fine et noire remplace celle de l’album antérieur. La mise en page diffère également. Je pense que l’ensemble des choix de chaque éditeur est justifié dans sa cohérence. L’impact émotionnel de chacun des deux albums est une question de sensibilité personnelle.

Chantal Cession https://blog.lesati.be/2021/11/13/ruth-vander-zee-et-roberto-innocenti-lhistoire-derika-deux-2021/

Cet album, avec une histoire courte, peut servir de déclencheur pour faire parler des
pré-ados sur une période sombre de notre histoire. Attardez-vous sur la dédicace et la note de l’auteur. La parole est ensuite donnée à Erika qui raconte son histoire : elle a été lancée, tout bébé, hors d’un train qui emmenait ses parents vers un camp de la mort. Une famille polonaise l’a élevée, au péril de leur vie. Les illustrations sont en noir et blanc avec quelques touches de couleur : du jaune bien sûr, puis du rose. La couleur apparaît en fin d’ouvrage, accompagnant la vie qui est de nouveau présente. Ce livre a été déjà publié sous le titre L’étoile d’Erika, il y a quelques années. Magnifique leçon de courage et d’espoir.

Michelle Lecarme, Le Journal de l’Animation, Décembre 2021, #224.

C'est un album que j'ai clairement pris en plein cœur et qui m'a donné des frissons. J'ai eu les larmes aux yeux à la lecture de ce texte. Un texte pudique, délicat et juste qu'accompagnent des illustrations réalistes aux tons sépia. Un texte qui invite à la réflexion, une ode à la résilience. Une véritable claque, un album nécessaire pour le devoir de mémoire, pour ne jamais oublier toutes ces vies arrachées injustement.

http://parfumsdelivres.blogspot.com/2021/09/lhistoire-derika-de-ruth-vander-zee-et.html

Ce témoignage émouvant recueilli un demi-siècle après les faits, montre combien les plaies sont restées vives même si, solidarité et amour ont permis à Erika une certaine résilience. Constitué de nombreux petits chapitres émaillés d’étoiles de David, écrits à la première personne du singulier, le style est simple, limpide, percutant. Les illustrations hyper réalistes sont magnifiques. En particulier, celles qui évoquent le passé. De teintes sépia, elles ne laissent apparaitre que quelques taches de couleur (le doré des étoiles des vêtements, le rose de la couverture du bébé). Le train, présent sur de nombreuses pages, sous des angles très différents, artisan du malheur, semble menaçant, écrasant. Les images qui se déroulent à notre époque sont en couleurs. La dernière page nous montre encore un train de marchandises et nous invite à nous interroger : Erika est-elle la vieille femme en train d’étendre sa lessive ou la petite fille qui regarde semble t-il avec mélancolie, s’éloigner le convoi ? Un beau livre grave et puissant pour évoquer la shoah,

https://www.opalivres.fr/la-collection/des-7-ans/lhistoire-derika/

Un livre bouleversant par l’histoire et par les dessins à la fois si réalistes et très marquants. Un album percutant , dont la lecture ne peut que nous émouvoir… Un chef d’œuvre qui parle d’une période noire de l’histoire, mais qui met en avant l’entraide et l’espoir… La narration issue de cette rencontre entre Erika l’héroïne et l’autrice, est très touchante, sincère et sans tabou Un livre pour ne jamais oublier, comme un devoir de mémoire…

https://www.instagram.com/p/CYg0wp7KdDS/

La froideur grise et mouillée des illustrations de Roberto Innocenti, leur précision presque photographique, ajoutent à l’horreur glaçante et la violence de l’Histoire. À lire et relire dans les écoles, pour ne rien oublier, pour ne pas recommencer.

LibbyLit No 147 Décembre 2021- janvier 2022

Dans ce livre l’autrice a réussi à bien faire passer l’émotion de l’héroïne, ce qu’elle a ressenti toute sa vie, de ne pas savoir qui était sa famille mais aussi ce qui leur est arrivé. Le texte est poignant et les illustrations sont splendides, je vous recommande ce livre plein d’émotion pour ne pas oublier…

https://masimpleviedemaman.wordpress.com/2021/09/29/mon-livre-lhistoire-derika-editions-deux/

Près de vingt ans après sa première publication, saluons la réédition d’un titre qui avait marqué par sa capacité à évoquer la destinée d’une enfant qui échappe à la fin tragique des siens dans les camps d’extermination, à travers les remarquables illustrations de Roberto Innocenti. Celui-ci joue avec subtilité sur des contrastes de couleurs pour opposer une histoire dramatique à l’espoir d’un avenir. Nouvelle traduction, nouvelle mise en pages pour une édition qui garde son efficacité.

La revue des livres pour enfants Hiver 2022 J.V.-N.

Le texte, d’une extrême pudeur, amène une réflexion profonde sur le poids de l’Histoire dans la vie de certains. Les illustrations hyper réalistes, aux teintes sépia, de Roberto Innocenti renforcent la charge émotionnelle de cette destinée hors du commun .

https://www.dropbox.com/s/ztnfzcxz04nkb0u/LE%20LIGUEUR%205-%2009.03.2022.pdf?dl=0

Ce texte touchant est magnifié par les illustrations hors normes de Roberto Innocenti. Comment rendre compte graphiquement du génocide et de la guerre ? Innocenti répond par l’épure. D’abord, dans les rares scènes où sont figurés les déportés et des soldats du régime nazi, l’illustrateur s’interdit de dessiner et peindre des visages (un seul est vu de profil et de loin, celui du futur père adoptif) et il privilégie le contexte : la voie ferrée, le berceau sur le quai de la gare après le départ du train de la mort, le quai, les rails, les traverses, les fils de fer barbelé, des clôtures, des wagons : « j’ai confié le caractère dramatique de cette histoire aux objets » dira-t-il à Rossana Dedola (1). Toute l’histoire du voyage est de couleur sombre, entre gris et vert ni blanc ni noir mais aucune couleur autre, à l’exception de ce petit paquet rose lancé à la vie depuis le wagon funèbre. Les deux seules images en couleur sont, d’une part, la première image illustrative d’un texte qui redouble la description de l’endroit où Ruth Vander Zee a rencontré Erika, et d’autre part, celle de la double page où l’enfant grandie regarde passer un train alors que sa mère adoptive étend le linge ; aux abords d’un village habité par des gens du peuple. L’album, L’Histoire d’Erika, est devenu un chef d’œuvre grâce à la précision des dessins, à la rigueur réfléchie des peintures, au choix des motifs de l’illustration. Ces choix renforcent le parti pris du genre de la confidence dont Ruth Vander Zee a fait le vecteur de cette histoire vraie, réussissant à la transgresser en un récit au message universel contre la barbarie nazie.

https://lisezjeunessepg.blogspot.com/2022/03/#2347706920928155879

Voici une petite pépite qui m’a touché en plein cœur. Certains connaissent peut-être déjà cette histoire qui avait été éditée il y a quelques années sous le titre L’étoile d’Erika. Les éditions d’Eux ont estimé qu’il était important de publier ce livre à nouveau, ce qu’ils ont donc fait en 2021 à travers une nouvelle traduction, un nouveau graphisme et un nouveau titre. Cet album se caractérise par l’emboîtement de deux narrations : à la première page, la narratrice qui dit « je » n’est pas Erika, mais l’autrice elle-même. Elle nous laisse entendre (croire ?) qu’elle a rencontré Erika dans les années 90 et qu’elle n’est ici que pour retranscrire ses mots ; s’en suit alors le récit d’Erika (lui aussi raconté à la première personne). Cette intervention de l’autrice permet une mise à distance, nécessaire, compte tenu de la thématique abordée avec le jeune lectorat. Ces informations données, nous pouvons alors nous plonger dans le témoignage d’Erika vieille femme revenant par les mots à l’époque où elle n’était qu’un nourrisson. Le récit d’Erika se présente comme une suite de questions auxquelles elle tente de répondre pour reconstruire sa propre histoire. Il sera dès lors question d’identité, de construction personnelle, de résilience ; le tout à la hauteur du jeune lecteur. La plupart des illustrations sont en noir et blanc uniquement relevées d’une touche de jaune (mettant en évidence l’étoile de David des personnages) dans un style très réaliste. Toutefois, les visages des personnages ne sont jamais montrés. Ces êtres ne sont pas arrivées dans les camps qu’elles sont déjà des anonymes dans la foule des malheureux, des numéros comme ceux qu’on le leur tatouera sur le bras. Sans nul doute, la force des mots et des images laissera une trace dans votre mémoire et dans votre cœur de l’histoire d’Erika. 

https://www.unenfantquilit.com/2022/04/lhistoire-derika.html

L’occasion d’aborder autour de la lecture ce sujet profond et tellement important dans un devoir de mémoire 
Le texte est touchant, il reprend notamment toutes les questions de la narratrice sur le choix de ses parents, il est accompagné de illustrations réaliste, principalement en noir et blanc, qui représente avec pudeur la cruauté de la déportation.

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Cet album aux sublimes dessins réalistes et cette histoire permettent de redonner à sa famille une place de choix.

https://pagesversicolores.wordpress.com/2022/04/18/roulez-jeunesse-selection-dalbums-des-editions-deux-4/

C’est vraiment un magnifique récit très poignant et émouvant. Erika ne se souvient rien de sa famille d’origine. Elle ne peut qu’imaginer ce qu’elle a traverser, ce geste d’amour que sa mère a eu pour elle pour la sauver. On ne peut qu’imaginer ce déchirement pour une mère. C’est vraiment un livre qui nous laisse sans voix. C’est pourtant un livre plutôt simple dans sa narration, mais il est vraiment poignant. Il remue le lecteur au plus profond. C’est un récit que je proposerai aux enfants plus grands aux alentours de 8 ans. J’ai trouvé cette façon d’aborder l’Holocauste avec les enfants vraiment intéressante. Ce n’est pas un documentaire, c’est vraiment un récit personnel et bouleversant, d’autant plus que c’est une histoire vraie, et sûrement pas la seule (hélas) de ce genre. Les illustrations sont également magnifiques ! Un gros coup de coeur pour ce magnifique travail. Les teintes sont sombres pour renforcer la dureté de ce récit. Le travail est minutieux et précis. Beaucoup d’émotions se dégagent dans chacune de ces pages. Un récit vraiment magnifique à mettre entre toutes les mains !

https://www.liyah.fr/histoire-pour-enfants-histoire-erika/

J'appréhende toujours la découvertes d'oeuvres consacrées à l'horreur de la guerre. Le devoir de mémoire est une nécessité mais se révèle aussi source de souffrance tant l'ombre de cette sombre période est encore présente. Je me doutais que ce titre se révélerait de qualité mais je ne m'attendais pas à être bouleversée à ce point par ce témoignage illustré qui s'étend sur seulement 24 pages. C'était tout simplement magnifique, un passé perdu, un avenir inespéré, un récit plein d'espoir sur la transmission et l'identité.

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Page intérieure du livre L’histoire d’ErikaPage intérieure du livre L’histoire d’ErikaPage intérieure du livre L’histoire d’Erika

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