Couverture de Le jardin d’Abdul Gasazi

Le jardin d’Abdul Gasazi

AUTEUR : Chris Van Allsburg
ILLUSTRATEUR : Chris Van Allsburg

TRADUCTRICE : Christiane Duchesne
À partir de 5 ans.
28 pages

Dans ce livre extraordinaire, Chris Van Allsburg explore avec brio les frontières entre la réalité et le fantastique. Les illustrations magiques et superbes qu’il a créées vont hanter les lecteurs bien après qu’ils aient quitté le jardin d’Abdul Gasazi.

Le premier livre écrit et illustré par Chris Van Allsburg, qui s’est mérité le prestigieux prix Caldecott en 1980.

Thématiques : chien, consignes, magie, jardin animalier, responsabilités.

Distinction

  • Prix Caldecott 1980

Renseignements supplémentaires

  • ISBN 978-2-924645-05-5
  • Distribué au Canada par dimedia.com
  • Distribué en Europe par Harmonia Mundi en novembre 2020

« Quelle idée excellente de rééditer dans un format de luxe ce premier album de Chris Van Allsburg. On reconnaît déjà la touche mystérieuse et subtilement inquiétante qui se déploie dans chacun de ses ouvrages : cadrage inusité, proportions inhabituelles, étrangeté des lieux et atmosphère surannée. Un très beau livre objet, qu’on referme en nouant un ruban, comme on le ferait d’un écrin recelant un secret bien gardé : et si la magie existait pour de vrai ? »

Librairie Gallimard

« Publié pour la première fois en 1979, Le jardin d’Abdul Gasazi, écrit et illustré par Chris Van Allsburg, est repris par l’éditeur D’eux et traduit avec grâce par Christiane Duchesne. Avec ce texte profond qui invite les enfants à questionner le réel, les tableaux monochromes de Van Allsburg, jouant d’ombres et de perspectives, nous plongent dans un univers parallèle, intrigant, à l’image du récit. »

Marie Fradette, Le Devoir

« C’est à la jeune maison d’édition D’eux que nous devons enfin la traduction française de ce classique américain. Traduit par l’excellente auteure Christiane Duchesne, imprimé sur du papier de qualité dans un format légèrement surdimensionné, et doté d’un ruban pour l’attacher une fois fermé, à la manière d’un précieux secret, ce livre est une des belles surprise de la rentrée. »

Isabelle Jameson, Campagne pour la lecture

« Un des 100 meilleurs livres publiés en langue anglaise. »

Le magazine Time.

Cet album est magnifique, tout en dégradé de noir, blanc gris, il porte la patte de son auteur avec des formes étranges, des proportions bien à lui. Chaque page semble ouvrir sur un monde à part familier et étrange à la fois, la magie opère en fait dès les premières illustrations. On aime la rondeur faussement tranquille des jardins et des personnages, le mystère qui plane discret mais bien présent. Un album magique à n’en pas douter. Un superbe cadeau pour imaginer, rêver et se laisser aller dans un univers onirique pas comme les autres.

Jean-Luc http://librairiesandales.hautetfort.com/archive/2020/12/08/le-jardin-d-abdul-gasazi-selection-noel-2020-joyeuses-fetes-6282892.html

Cet album est le premier livre de Chris Van Allsburg édité pour la première fois en 1979. Vous connaissez peut-être cet auteur pour ces livres Boréal Express ou Jumanji. Cette réédition est impressionnante de modernité. En dehors de l'époque dans laquelle s'inscrit l'histoire, rien ne laisse penser que ce livre a plus de 40 ans. L'objet est déjà très beau avec son titre doré, l'aperçu de ce jardin impressionnant et le ruban qui permet de fermer le livre d'un joli nœud. L'histoire est assez simple tout en nous emmenant à la frontière entre la réalité et le fantastique. Ce jardin nous attire autant qu'il nous inquiète et les illustrations tout en finesse et en nuances de gris n'y sont pas pour rien. Abdul Gasazi, annoncé comme un magicien en retraite, en impose dès la porte d'entrée avec son air dominateur, son chapeau albanais, son cigare et la grande demeure qui l'entoure. Même si tout les oppose, Alan reste déterminé face à l'homme pour récupérer Fritz. C'est l'annonce du sort jeté au chien qui lui fera perdre confiance mais Alan n'est pas au bout de ses surprises... et le lecteur non plus ! Ouvrir cet album, c'est s'assurer de plonger dans une atmosphère singulière à la limite du réel. L'auteur joue avec la naïveté de l'enfant et de l'adulte lecteur et chacun pourra se faire sa propre conclusion sur le dénouement de l'histoire. Je suis sous le charme de ce bel album qui n'a pas pris une ride et qui fera un superbe cadeau à (s')offrir. Laissez-vous tenter !

Sophie http://www.litteraturejeunesse.fr/2020/12/le-jardin-d-abdul-gasazi.html

Outre le texte réunissant tous les ingrédients pour satisfaire la curiosité des petits, la dimension de l’histoire se déploie dans les tons sépia à travers les illustrations pleines pages dans lesquelles on pénètre, magie oblige, pour se perdre et s’émouvoir sur les traces de l’enfance. Un bien bel album raffiné qui a déjà rencontré un grand succès lors d’une précédente publication, couronné d’un prix de reconnaissance, le Caldecott en 1980. Un incontournable cadeau à planter sous le sapin, à moins que ce ne soit le sapin qui rêve de terminer sa vie dans « Le Jardin d’Abdul Gasazi » de Chris Van Allsburg, publié aux Editions canadiennes D’Eux, souvent évoquées dans cette chronique.

L’Actualité littéraire - Les coups de cœur ♥ d’Erik Poulet-Reney

On retrouve dans cette première œuvre un travail du noir et blanc très particulier, proche de celui de Jumanji, des Mystères de Harris Burdick, de Zathura, etc. Le fantastique, plus encore que dans ses autres albums, est discret : le lecteur, se fiant à la couverture, s’attend à quelque chose de plus spectaculaire et son attente sera trompée, quoique… L’incertitude qui plane sur la réalité de la magie est prégnante. L’errance du jeune héros parti à la poursuite d’un chien, dans ce jardin mystérieux dont l’entrée est justement interdite aux chiens, est nimbée de mystère et pleine de suspens : le propriétaire, Abdul Gasazi, a inscrit sur sa porte, avec son nom, la mention « magicien à la retraite », et cette inscription joue pour le jeune Alan le rôle que la couverture a joué pour le lecteur. Quant à la chute, nul ne peut avoir la certitude qu’elle exclut ou non l’étrangeté. Comme dans L’Épave du zéphyr ou dans Boréal Express un indice, dans la dernière page laisse l’élucidation en suspens. C’est un beau cadeau que nous offrent les éditions D’Eux, basées au Canada : cet album, publié en 1982 par L’école des loisirs était épuisé. Il nous revient dans une belle édition, avec des lettres dorées sur la couverture et un ruban, de même couleur, qui permet de refermer ces mystères.

Anne-Marie Mercier http://www.lietje.fr/2020/12/17/41744/

L'auteur de Jumanji explore les frontières entre la réalité et le fantastique. Les illustrations magiquement créées vont hanter les lecteurs après qu’ils aient quitté le jardin d’un homme magicien nommé Abdul Gasazi. Le texte invite les enfants à questionner le réel, les dessins monochromes jouent avec les perspectives du jardin d'art topiaire et de l'architecture du manoir. Le garçon et son chien nous plongent dans un univers au récit original. Premier livre écrit et illustré par Chris Van Allsburg, qui a été distingué du prestigieux prix Caldecott en 1980.

https://rcf.fr/culture/livres/chris-van-allsburg-un-illustrateur-fantastique

Dans ses albums, Chris Van Allsburg aime jouer des frontières entre réalité et surnaturel, entraîner son lecteur dans des aventures fantastiques, les déstabiliser, voire les effrayer. Il dit d’ailleurs dans une interview : « Mon objectif est d’obliger le lecteur à réfléchir et même à travailler comme devant un puzzle ou une énigme. Mes histoires ne sont pas de celles où tout est dit et, où, à la fin, tout s’éclaircit gentiment. » Dès la couverture, l’auteur-illustrateur nous fait pénétrer dans un monde étrange. Un jeune garçon court derrière un chien le long d’une allée d’arbres, sombres, sculptés, aux formes énigmatiques. Tout nous incite à entrer dans l’histoire pour savoir où va nous mener cette course. Le grand format à l’italienne et les somptueuses illustrations pleine page au fusain et au crayon contribuent à créer une atmosphère inquiétante, un peu surréaliste. Quelques-unes me rappellent des tableaux de Hopper. Les illustrations, toutes en page de droite, débordent sur la page de gauche. Le texte, à gauche, est positionné sur la partie haute de la page : chaque paragraphe démarre par une lettrine dorée et se termine par une petite enluminure. La couverture toilée, le titre aux lettres d’or, le ruban à nouer et le beau papier finissent de donner à ce bel objet-livre sa noblesse, sa dimension intemporelle et énigmatique. Un magnifique cadeau pour tous, enfants et adultes, porte d’entrée dans le monde du fantastique, pour susciter l’envie de découvrir d’autres ouvrages de cet auteur-illustrateur si talentueux.

Martine Abadia Chut on lit #38

C’est un livre beau comme un cadeau imprévu. D’ailleurs pour l’ouvrir il faudra même dénouer le joli ruban jaune qui garde l’his-toire sagement enfermée à l’intérieur des pages. On ne sait ja- mais ce qui peut s’échapper d’un livre... Un vrai régal que cette histoire pleine de malice et de magie aux magnifiques dessins en noir et blanc !

Florence Dalmas Mercredi 6 janvier 2021 | Le Dauphiné Libéré

Ce premier ouvrage de l’américain Chris Van ALLSBURG (1979) qui a obtenu de nombreux prix n’a pas pris une ride. Les histoires de Chris Van Allsburg sont toujours fantasques, insolites, oniriques, merveilleuses. Citons entre autres, Le balai magique, Boréal express, L’épave du Zéphyr… Le premier d’entre eux, magistral, n’échappe pas à la règle. Son album aux couleurs sombres et vieillies et aux personnages mystérieux et figés, véhicule une ambiance étrange, inquiétante, où la frontière entre le réel et l’irréel s’estompe. Distillant des indices, un peu à la manière d’énigmes, Chris Van Allsburg a le don de tenir ses lecteurs en haleine et de les faire réagir ! Ses illustrations à la fois irréelles et très réalistes sont magnifiques. En sépia ou noir et blanc, elles jouent sur toutes les variations de gris, avec des cadrages et des éclairages très étudiés. L’auteur est aussi sculpteur et cela se sent. « Il "intègre" la sculpture à ses dessins. Travaillés au fusain, au crayon, au doigt, à la gomme, à la paume de la main, ils sont pétris, frottés, grattés, polis, … modelés comme une pâte”. Dans cet ouvrage, le personnage par qui tout arrive est un petit chien blanc avec une tâche noire sur l’œil. Il apparaitra dans tous les albums suivants pour jouer un rôle plus ou moins important. Fritz est aussi le chien de l’auteur et très souvent photographié avec lui. On partage, avec sa fugue, tour à tour amusé, affolé, déconcerté, inquiet, perplexe, l’éventail des émotions du jeune garçon. Coup de chapeau pour la chute, pour le choix de rééditer ce très bel album Et … Coup de cœur.

Opalivres Jeudi 7janvier 2021

Il n'y a pas de raison de cacher aux enfants les merveilles sur lesquelles leurs parents ont posé leurs yeux quand ils étaient petits. C'est même un joyeux devoir des maisons d'édition que d'assurer cette transmission des chefs-d'oeuvre du passé, tout en favorisant la création contemporaine qui deviendra classique à son tour. Pas un gramme de poussière dans ce livre paru en 1979, oeuvre de débutant de Chris Van Allsburg, devenu une pointure de la littérature jeunesse américaine. L'air est frais, la lumière, caressante dans ce "Jardin d'Abdul Gasazi" qui nous ouvre ses grilles après des années de fermeture. Le noir et le blanc de l'illustration palpite de vie, la finesse du texte ensorcelle, on est bien, ici et maintenant.

Marine Landrot Télérama 27/01/21

La réédition de ce classique de la littérature jeunesse paru pour la première fois en 1979 est vraiment magnifique avec notamment le ruban qui permet de nouer le livre sur le côté. Le récit, quant à lui, n’a pas pris une ride. Les décors en noir et blanc sont absolument somptueux. C’est visuellement bluffant car d’un réalisme saisissant et les illustrations suscitent l’émerveillement. Mais, il y aussi cette atmosphère étrange qui se dégage de ces pages, une aura mystérieuse qui imprègne la lecture. Jusqu’au dénouement, très réussi, que l’on découvre le sourire aux lèvres. Un soupçon de magie s’invite dans ce très bel objet-livre qui nous a complètement enchantés à la maison.

https://mesechappeeslivresques.wordpress.com/2021/02/12/le-jardin-dabdul-gasazi-chris-van-allsburg/

Chris Van Allsburg est un auteur américain mondialement reconnu pour son oeuvre d’albums pour la jeunesse. “Le Jardin d’Abdul Gasazi” écrit et illustré par l’auteur en 1980 est son premier livre. Il avait reçu pour ce titre la médaille Caldecott d’honneur. Les éditions québécoises “d’eux” ont choisi de rééditer ce premier opus en format de luxe et c’est une merveille pour les lecteurs d’aujourd’hui qui découvrent l’ouvrage. Chris Van Allsburg nous enchante à chaque fois avec son univers à la fois étrange et toujours teinté d’humour. Il a remporté de nombreux prix prestigieux et Steven Spielberg a adapté son œuvre. Ici, on suit à la trace le facétieux petit chien (le fox- terrier blanc avec la tache noire sur l’œil présent dans chaque ouvrage de l’auteur) qui va mener l’enfant dans un jardin extraordinaire. L’ambiance de cet album est, comme toujours avec les ouvrages de cet auteur, empreinte de poésie et d’étrangeté. On plonge avec délice dans cet uni- vers fantastique, légèrement inquiétant. Bravo aux éditions “d’eux” pour la qualité éditoriale de cet ouvrage (grand format, papier luxueux, ruban) qui en fait un petit bijou de délicatesse et d’humour. Les illustrations pourraient être un bon point de dé- part pour un travail d’écriture avec des élèves. Un régal. S. B.

S.B. InterCDI

Quelle belle initiative de la part de cette maison d’édition québécoise que de ré-éditer ce chef-d’oeuvre de Chris Van Allsburg publié en 1982 à L’École des loisirs ! L’auteur de Jumanji et de Boréal express n’a pas son pareil pour créer le mystère et embarquer le lecteur avec lui dans une aventure à l’atmosphère envoûtante qui le laisse, en refermant le livre, comme au sortir d’un rêve. Ce magnifique album - aux images en noir et blanc, travaillées au fusain - a pris quelques centimètres et est ici refermé par un ruban qui conforte l’idée de quelque chose de précieux. Les guirlandes encadrant les pages de texte ont ici disparu et les images sont cette fois en fond perdu débordant sur la page de gauche. Parfois un peu gênant quand certains détails se perdent dans la reliure du livre mais rien de grave. L’aventure est telle que l’on poursuit le chien avec délice et peur (Abdul Gasazi est très impressionnant) dans cet intriguant jardin topiaire. Quand aux principaux changements opérés dans la nouvelle traduction, Christiane Duchesne a rendu aux protagonistes leurs noms américains d’origine que Catherine Chaîne avait jadis francisés - ce qui est appréciable - et l’on passe du vouvoiement au tutoiement - un peu dommage- mais l’ensemble reste fantastique.

B.A. La revue des livres pour enfants 318, avril 2021.

Tout commence par cette couverture, où l’essentiel est déjà là : les grands jardins ou lieux un peu écrasants voire décadrés, les actions comme suspendues et le silence partout. Et quand il faut avec douceur défaire le nœud de tissu qui enferme le livre, on ne peut que percevoir le précieux parfum de mystère qui y sera enfermé. C’est que bien plus que dans le texte et l’action, finalement convenus et assez sibyllins (volontairement, nous le verrons), c’est dans ces grandes doubles pages de silence que semble se cacher la vérité de cette drôle d’expérience à la Lewis Carroll (un lapin blanc se cache même au moment où tel le trou d’Alice, Alan tombe dans l’escalier), entre ce qui semble être représenté et ce qui est réellement, entre ce que l’on croit et ce qu’on imagine ou semble percevoir (n’est ce pas le propre de la magie et de la mystification ?) Oies sauvages, feu vacillant, arbustes aux formes anthropomorphes, longues allées silencieuses et étouffantes, Xanadu où se cache un magicien au Fez : avec une précision et une économie de moyen impressionnantes, Van Allsburg parvient, tout en faisant ressurgir par écho les figures classiques du conte, à faire vaciller, pour petits et grands, les échelles et frontières du réel. Il se dégage alors de chacun de ces blocs subtils en noir et blanc un sentiment trouble : celui d’une hyper précision dans le trait, et la sensation d’une lumière hors du vrai. On plonge en plein de Chirico, dont le calme apparent semble bouillonner de murmures et d’étrangeté. « Dès qu’il eut franchi le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre », murmurait le film Nosferatu. Sans jamais basculer dans l’effroi, c’est toute cette inquiétude subtile que transmet, une fois, tiens, tiens, là aussi, un pont franchi, l’odyssée d’Alan vers le symbolisme, le gothique et le fantastique discret. Pour ce trouble plein d’inquiétude, pour ses images apaisées et hantées, ce récit intemporel mérite notre fascination : défaisons le nœud, et plongeons dans son doux mystère.

JNS https://www.culturopoing.com/non-classe/la-creme-de-la-creme-chroniques-albums-jeunesse-mars-avril-2021-2eme-partie/20210503

Cet album reflète bien l’univers étrange et fantastique cher à l’auteur. Mélange de réalisme et d’imaginaire, cette histoire pourrait bien correspondre à la définition du fantastique par Todorov[1]. Le texte, simple et précis sur la page de gauche, est magnifiquement illustré sur la page de droite en un noir et blanc, décliné dans toutes les nuances de gris. Ces illustrations pointillistes pleines de relief (Chris Van Allsburg fut d’abord sculpteur[2]) débordent d’ailleurs sur la page de gauche ; elles rendent hommage à tous ceux qui inspirent l’auteur tels Vermeer, Piranèse, Caspar David Friedrich, Edward Hopper ou Magritte… C’est donc une merveilleuse idée que d’avoir réédité ce premier album (1979) de l’auteur-illustrateur dévoilant déjà un talent que ses créations suivantes confirmeront. Peut-être moins connu que Jumanji ou Boréal-Express, adaptés au cinéma, ou que Les mystères de Harris Burdick qui reste mon préféré, ce conte malicieux, bénéficiant d’une maquette luxueuse, n’a pris aucune ride : il ravira petits et grands. [1] « Le fantastique, c’est l’hésitation éprouvée par un être qui ne connaît que les lois naturelles, face à un évènement en apparence surnaturel. » Introduction à la littérature fantastique, Tzvetan Todorov,. Seuil, 1970. [2] L’illustration de couverture en atteste, puisqu’il s’agit d’art topiaire, c’est-à-dire de haies taillées, dans ce cas, en forme d’animaux. Tous les lecteurs ayant vu Edward aux mains d’argent (Tim Burton, 1990) savent de quoi il s’agit, même s’ils ne connaissent pas l’expression…

https://www.revue-recherches.fr/?p=7724#_ftnref2

Quelle belle initiative que de rééditer ce chef-d’oeuvre publié en 1982 à l’École des loisirs. Dans cette nouvelle traduction, Christiane Duchesne rend aux protagonistes leurs noms américains d’origine et l’on passe du vouvoiement au tutoiement. Les images en noir et blanc créent une atmosphère envoûtante. L’ensemble reste fantastique.

La revue des livres pour enfants, automne 2021.

La réédition de ce classique de la littérature jeunesse paru pour la première fois en 1979 est vraiment magnifique avec notamment le ruban qui permet de nouer le livre sur le côté. Le récit, quant à lui, n’a pas pris une ride. Les décors en noir et blanc sont absolument somptueux. C’est visuellement bluffant car d’un réalisme saisissant et les illustrations suscitent l’émerveillement. Mais, il y aussi cette atmosphère étrange qui se dégage de ces pages, une aura mystérieuse qui imprègne la lecture. Jusqu’au dénouement, très réussi, que l’on découvre le sourire aux lèvres. Un soupçon de magie s’invite dans ce très bel objet-livre qui nous a complètement enchantés à la maison.

https://mesechappeeslivresques.wordpress.com/2021/02/12/le-jardin-dabdul-gasazi-chris-van-allsburg
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